La cybersécurité réseau : protégez le cœur numérique de votre entreprise

Expert en cybersécurité contrôlant une infrastructure réseau dans un data center

Un e-mail malveillant ou un poste compromis sont une porte d’entrée pour infecter l’ensemble du réseau, mais pas seulement. Ce 3ème et dernier volet de notre série dédiée aux surfaces d’attaque se concentre sur le cœur numérique de votre entreprise : le réseau. 

C’est par lui que transitent les données, les accès, les échanges internes et les connexions vers l’extérieur. Et c’est aussi là que les cyberattaquants concentrent leurs efforts pour infiltrer, perturber ou paralyser l’activité. 

Malwares, attaques DDoS, brute force… les menaces sont multiples et souvent invisibles, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Une faille sur le réseau peut compromettre l’ensemble du système, affecter la productivité, exposer des données sensibles ou bloquer l’accès aux services. 

Protéger son infrastructure réseau ne se limite plus à installer un pare-feu. Cela implique une approche globale, intelligente et managée, capable de détecter les signaux faibles, de réagir en temps réel et de répondre aux nouveaux vecteurs d’attaque. 

Ce troisième chapitre clôt notre série sur les trois grandes surfaces d’attaque à sécuriser en entreprise. Pour aller plus loin, découvrez également :

 

Les cybermenaces qui visent votre réseau 

Lorsqu’un réseau présente des failles ou des configurations inadaptées, certaines menaces peuvent s’y installer et s’y propager discrètement. Elles exploitent les ressources, testent les accès ou perturbent les flux. Comprendre leurs mécanismes permet d’anticiper les risques et de renforcer son infrastructure. 

 

Malwares : quand le poison circule dans votre réseau 

Les malwares, ou logiciels malveillants, sont des programmes informatiques créés pour compromettre la sécurité des systèmes informatiques. Ils sont employés par les cyberattaquants pour voler des données, les crypter en échange d’une rançon, ou pour espionner. 

Il existe différents types de malwares ; en voici quelques-uns : 

Les virus 

Ces malwares se greffent à vos fichiers et se propagent une fois ouverts ou partagés. Ils peuvent corrompre, supprimer vos données, ralentir votre système d’exploitation, ou empêcher le bon fonctionnement de vos applications. Ils restent souvent discrets un certain temps avant de nuire et sont donc difficilement détectables. 

Les ransomwares 

Les ransomwares cryptent les données et fichiers de votre entreprise de façon à les rendre inaccessibles. Ensuite, le cyberattaquant à l’origine de cette attaque vous demandera une rançon, en échange du décryptage des données. Cependant, rien ne vous garantit que vos données seront débloquées, même après le versement de la rançon. 

Les chevaux de Troie 

Il s’agit de logiciels malveillants se faisant passer pour des logiciels légitimes. Une fois que vous l’avez installé sur votre appareil, le cyberpirate peut en prendre le contrôle à distance et y installer d’autres malwares qui se propageront ensuite sur votre réseau. 

Les spywares 

Ce type de malware a pour objectif de vous espionner sans que vous le sachiez. Les spywares enregistrent toutes les actions que vous effectuez sur votre appareil connecté au réseau. Ils voient, entre autres, ce que vous tapez sur votre clavier, les sites sur lesquels vous vous rendez, vos mots de passe saisis. Ils servent à surveiller ce que vous faites, puis potentiellement à vous faire chanter, et servent aussi à vous voler des données. 

Les worms 

Les worms, ou vers, contrairement à leurs cousins virus, n’ont pas besoin d’un fichier hôte pour se diffuser. Ils se propagent automatiquement sur tous les appareils du réseau en y exploitant les failles. Ils peuvent saturer vos ressources réseaux et permettre à d’autres malwares de s’infiltrer plus facilement sur votre système. 

Les adwares 

Il s’agit de publicités non désirées sur vos appareils infectés. Ce ne sont pas les malwares les plus dangereux en soi, mais ils peuvent ralentir vos endpoints, et vous exposer à des menaces plus grandes en vous redirigeant vers des sites malveillants. 

Tous ces malwares peuvent s’introduire de différentes manières sur votre réseau. Ils peuvent venir de fichiers infectés joints à des e-mails de phishing, de périphériques de stockage contaminés (clés USB ou disques durs), de vulnérabilités logicielles non corrigées, de sites web malveillants ou compromis, ou encore d’applications piratées ou téléchargées en dehors des plateformes officielles. 

 

Attaques DDoS : quand votre réseau est submergé 

 Les attaques par déni de service, ou DDoS, visent à saturer les services, comme un site web par exemple, en générant un trafic massif, jusqu’à les rendre inaccessibles. Une grande quantité d’appareils sont simultanément utilisés par les cyberpirates pour vous bombarder de trafic, ce qui ralentit votre serveur et par conséquent perturbe l’activité sur votre réseau. 

Les attaques DDoS peuvent aussi servir de diversion pendant que d’autres attaques s’effectuent en parallèle. 

Les conséquences peuvent être critiques : vos clients pourraient ne plus accéder à vos services en ligne, entraînant une perte de chiffre d’affaires et une atteinte à votre image de marque. 

 

Attaques par Brute Force : quand vos mots de passe deviennent des failles 

Les cybercriminels peuvent tenter de trouver les mots de passe d’accès à vos serveurs ou applications, en testant des milliers de combinaisons automatiquement jusqu’à trouver la bonne. On appelle ce genre de pratique « attaque par Brute Force ». Les cyberattaquants utilisent des logiciels très puissants qui automatisent les entrées de mots de passe. 

Cette méthode paraît toute simple en apparence mais fonctionne très bien sur les mots de passe basiques. Une fois le mot de passe débloqué, le cyberattaquant peut pénétrer votre réseau, y dérober des données et y introduire différents types de malwares comme ceux cités plus haut. 

Plus cette intrusion est discrète, moins vite vous la détecterez et plus les dégâts seront importants. 

 

Que ce soient des malwares, des attaques DDoS ou par Brute Force, les attaques visant le réseau représentent une menace sérieuse pour une entreprise. Souvent sous-estimées, elles peuvent compromettre l’ensemble du système informatique. C’est pourquoi la sécurisation du réseau doit être l’un des piliers centraux de votre stratégie de cybersécurité. 

 

La solution : une sécurité réseau active, intelligente et managée 

 

Un équipement et une configuration adaptés :

Le firewall (pare-feu) est l’un des piliers pour sécuriser votre réseau. Pour simplifier, imaginez-le comme une douane. Il contrôle les flux entrants et sortants de votre réseau. Un firewall classique applique des règles statiques : il bloque une liste d’IP ou de ports et autorise les autres. Dans notre analogie, c’est comme si la douane interdisait toutes les voitures rouges et laissait passer les autres, sans se soucier de leur contenu. 

Il est essentiel de faire appel à un expert en cybersécurité, qui non seulement vous fournira un firewall de nouvelle génération, mais surtout saura le paramétrer efficacement. C’est ce paramétrage qui permet à l’équipement de distinguer les flux légitimes des comportements suspects, d’adapter ses règles en fonction de votre environnement, et de réagir aux menaces en temps réel. Un firewall mal configuré, même performant, reste une porte entrouverte. 

 

Une supervision de vos équipements :

Aussi, nous vous recommandons de faire appel à un prestataire en cybersécurité qui vous apporte une solution firewall managée. En effet, un firewall non supervisé perd de son efficacité : tout comme une douane sans douanier. Il est préférable qu’il y ait un expert en cybersécurité réseau derrière votre pare-feu pour surveiller son fonctionnement, ajuster ses règles, lire les alertes pour détecter les potentielles attaques en cours. La technologie est extrêmement importante mais a ses limites ; C’est pourquoi nous vous conseillons d’avoir recours à l’intelligence humaine à un certain stade. 

Une fois que le firewall a laissé entrer un appareil, le switch (ou commutateur réseau) prend le relais à l’intérieur de votre réseau. Il connecte entre eux tous les équipements (ordinateurs, imprimantes, serveurs…) et fait circuler les données vers la bonne destination, sans encombrer tout le réseau. C’est lui qui permet aux informations d’aller directement là où elles sont attendues, un peu comme un standard téléphonique qui vous connecte à la bonne personne, sans faire sonner tout le bâtiment. Il est important que votre switch soit également protégé et correctement paramétré. 

 

Un partenaire certifié Fortinet :

La sécurisation de votre réseau passe par une solution managée, centralisée et mise en œuvre avec l’expertise d’un professionnel de la cybersécurité. Alleo fait partie de ces experts. Nous travaillons en partenariat avec Fortinet, leader mondial de la sécurité réseau. Grâce au Fortigate (firewall Fortinet next generation) et au Fortiswitch vous bénéficiez d’une protection totale et avancée de votre réseau. Ces équipements sont supervisés depuis notre SOC (Security Operations Center) Alleo, situé en France, pour garantir une sécurité adaptée à votre infrastructure réseau. 

 

Trop technique ou pas le temps ? On décode et on gère pour vous !

Chez Alleo, nous accompagnons les entreprises dans la sécurisation de leurs usages numériques au quotidien. Du poste de travail à l’infrastructure réseau, en passant par la boîte mail, notre mission est de vous protéger, sans compromettre votre performance ou vos mobilités. 

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